Sous le ciel étoilé du Japon ancestral, l'impératrice Hoshiko s'apprêtait à vivre

un rituel sacré, réservé aux souveraines. Ce soir-là, dans une salle éclairée par la douce lueur des lanternes, un maître du Kobido préparait ses mains comme un calligraphe avant de tracer un poème.

Chaque mouvement, fluide et précis, semblait emprunter la magie des éléments : la caresse du vent, la force tranquille de l'eau. Sous ses doigts dansants,

le visage de l'impératrice s'illuminait, non pas seulement de beauté, mais de sérénité et d'éclat intérieur.

Le Kobido n'était pas un simple soin. Il était une poésie, un art secret transmis de maître à élève, un hommage à la beauté éternelle.

Ce rituel enchanteur liait le corps à l'âme, et dans ce moment suspendu, l'impératrice sentait que le temps lui-même s'inclinait devant elle.